Τρίτη 4 Απριλίου 2017

De l’intérêt de différencier les carcinomes trichoblastiques (CT) des carcinomes basocellulaires (CBC). À propos de 21 cas

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Publication date: Available online 3 April 2017
Source:Annales de Chirurgie Plastique Esthétique
Author(s): M. Thomas, C. Bruant-Rodier, F. Bodin, B. Cribier, M. Huther, C. Dissaux
Le carcinome trichoblastique est une tumeur épithéliale annexielle maligne rare, dont le diagnostic est difficile et la prise en charge thérapeutique non consensuelle. Cette étude rétrospective, réalisée entre 2009 et 2015, portait sur 21 cas et analysait les caractéristiques diagnostiques et thérapeutiques des carcinomes trichoblastiques. Plus fréquent chez l'homme (sexe ratio 2), le carcinome trichoblastique prédominait au niveau du visage (65 % des cas) notamment en périnasal (30 % des cas) et se présentait dans 95 % des cas comme un carcinome basocellulaire, qui était le premier diagnostic clinique évoqué. La taille moyenne des tumeurs était de 2,3cm de diamètre (de 0,7cm à 15cm). Le traitement de ces tumeurs est chirurgical : les marges retenues étaient en moyenne de 0,7cm (0,5cm à 1cm). Après une première exérèse très majoritairement réalisée sous anesthésie locale (AL), on retrouvait des berges saines dans moins de 40 % des cas, nécessitant une reprise sous anesthésie générale (AG) avec une reconstruction par lambeau ou greffe de peau dans près de 80 % des cas. Le taux de métastases ganglionnaires était de 5 %. Trois cas de récidives (17 %) étaient survenus entre 18 mois et 6 ans malgré une exérèse complète. Un cas avait récidivé à 3 reprises. Ces résultats soulignent la difficulté de diagnostic des carcinomes trichoblastiques, souvent confondus avec des carcinomes basocellulaires. Bien que plus grands, mal limités et infiltrants, les carcinomes trichoblastiques ne se distinguent réellement des carcinomes basocellulaires qu'à l'examen anatomopathologique de la pièce d'exérèse, la biopsie s'avérant le plus souvent insuffisante. Leur agressivité locale impose une marge d'exérèse plus grande. L'analyse micrographique de Mohs, pour les lésions périorificielles de la face, permettrait de réduire les marges, d'augmenter leur fiabilité et de limiter le nombre de reprises chirurgicales. Enfin la littérature rapporte un taux de métastases ganglionnaires et viscérales élevé (entre 9,5 et 11 %). La recherche initiale d'une atteinte ganglionnaire ou métastatique à distance est indispensable, ainsi qu'un suivi clinique régulier.Trichoblastic carcinoma is a rare epithelial malignant epithelial tumor, its diagnosis is difficult and the therapeutic management is non-consensual. This retrospective study, carried out between 2009 and 2015, covered 21 cases and analyzed the diagnostic and therapeutic characteristics of trichoblastic carcinomas. Sex ratio is 2. Trichoblastic carcinoma predominated in the face (65% of cases), particularly in perinasal (30% of cases). Its clinical presentation is in 95% of cases as basal cell carcinoma, which is the first clinical diagnosis evoked. The average size of the tumors was 2.3cm in diameter (from 0.7cm to 15cm). The treatment of these tumors is surgical: the margins retained were on average 0.7cm (0.5cm to 1cm). The first excision was mostly performed under local anesthesia, healthy borders were found in less than 40% of cases, requiring another intervention under general anesthesia with reconstruction by flap or skin graft in nearly 80% of cases. The lymph node metastasis rate was 5%. Three cases of recurrence (17%) occurred between 18 months and 6 years follow-up, despite complete resection. One case recurred three times. These results highlight the difficulty of diagnosing trichoblastic carcinomas, often confused with basal cell carcinomas. Though larger, poorly limited and infiltrating, trichoblastic carcinomas are not really distinguished from basal cell carcinomas. Only the anatomopathological examination of the excision piece make it possible to conclude, the biopsy being most often insufficient. Their local aggressiveness requires a greater margin of excision. The micrographic analysis of Mohs, for the periorificial lesions of the face, would reduce margins, increase their reliability and limit the number of surgical revisions. Finally, the literature reports a high rate of ganglion and visceral metastases (between 9.5 and 11%). Initial search for distal lymph node or metastatic involvement is essential, as well as regular clinical follow-up.



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